Immoprêt, courtier en crédit immobilier basé à Lille revient sur le profil des 13 064 familles accompagnées en 2012 dans leur projet immobilier : rajeunissement des acquéreurs, montant moyen des acquisitions en baisse mais apports personnels en hausse, durée de prêts plus longue, cette étude éclaire et confirme le profil des clients Immoprêt.
DES APPORTS PERSONNELS PLUS IMPORTANTS POUR DES EMPRUNTS MOINS ELEVES
En un an, Immoprêt a quasiment doublé le nombre de familles accompagnées dans leur recherche de financement de projet immobilier. Sur cette même période, le profil de l’acquéreur a changé : plus jeune (36 ans en 2011 contre 34 ans en 2012), il a un salaire moins élevé (2 018 € net par mois en moyenne en 2012 contre 2 289 € net par mois en moyenne en 2011) et emprunte moins (- 3.6%) avec un apport plus important (+ 7.6%) mais sur une plus longue durée (+16 mois).
La tendance est la même pour les acquéreurs célibataires et les familles monoparentales : ils achètent plus jeunes pour sécuriser leur avenir et se tournent majoritairement vers l’achat de petites surfaces qu’ils louent afin de s’assurer un revenu complémentaire. Les couples ont quant à eux des revenus moyens plus élevés que l’an passé, ce qui explique la baisse de leur emprunt moyen (- 2.9%) et la hausse de leur apport moyen (+ 5.3%).
« En 2012, l’acheteur a privilégié sa qualité de vie et son pouvoir d’achat quitte à allonger la durée de son prêt, d’autant que de nombreux prêts proposent désormais l’option modulation à la hausse, ce qui permet à l’emprunteur par la suite d’en réduire la durée selon évolution de ces revenus » note Ulrich Maurel, fondateur d’Immoprêt.
LES PRIMO-ACCEDANTS ACHETENT EN COUPLE ET PREPARENT LEUR PROJET PLUS EN AMONT
Les primo-accédants qui représentent les deux tiers de la clientèle d’Immoprêt, empruntent moins qu’en 2011 (- 4.5%) avec un apport moyen plus élevé (+ 5.2%). En 2012, 68% d’entre eux ont accédé à la propriété en couple contre 32% qui ont acheté seuls. Globalement les primo-accédants suivent la tendance générale avec un allongement de la durée du prêt de 24 mois pour les primo-accédants en couple. Ils sont enfin plus nombreux à acheter un bien immobilier sans avoir d’apport : 41.69% en 2011 contre 58.31% en 2012.
La résidence principale reste l’achat prioritaire
Ces nouveaux propriétaires ont à 85% acquis une résidence principale, 6,7% ont investi dans le locatif (versus 9.01% en 2011) et très peu ont investi pour une résidence secondaire en raison des taxations trop élevées. De même, les ménages se détournent des achats dans l’immobilier neuf : les prix trop élevés étant dissuasifs. Dans cette logique de réduire les coûts, la part des acquéreurs faisant appel à une agence immobilière a baissé.
Les + de 60 ans et les CSP + sont les plus favorisés pour acheter un bien immobilier
Si les + de 60 ans bénéficient d’avantages tels qu’un revenu moyen plus élevé et des assurances emprunteurs facilitant leur accès au crédit, les – de 30 ans et les 30-39 ans sont les plus en difficulté avec des revenus moyens en baisse (- 3.7% pour les moins de 30 ans et – 0.4% pour les 30-39 ans). Pour autant, les – de 30 ans empruntent des sommes plus importantes que les + de 60 ans : de 131 938 € en moyenne en 2012 à 139 198 € en moyenne en 2011 pour les moins de 30 ans et jusqu’à 154 509 € en moyenne en 2012 pour les 30-39 ans.
Les ouvriers et les artisans commerçants chefs d’entreprise subissent plus fortement la crise et voient leur apport moyen diminuer respectivement de 16.8% et 9.5%.
« En 2012, le contexte de crise a marqué le comportement des banques qui ont stabilisé leur octroi de prêt et celui des acquéreurs qui préparent leurs projets plus en amont avec un apport personnel plus conséquent qu’ils soient primo-accédants ou acquéreurs de seconds biens. L’année 2012 est marquée par un recul du marché immobilier mais aussi par la baisse des taux d’emprunt qui a permis à de nombreuses familles de devenir propriétaires, surtout dans l’ancien. En 2013, le marché de l’ancien restera soutenu car il répond au besoin du logement pour tous. En revanche, le marché du neuf devra se réinventer avec l’appui des acteurs du marché immobilier et des pouvoirs publics en vue – par exemple – de la mise en œuvre du cycle de plus-value inversée sur les terrains. » déclare Ulrich Maurel, fondateur d’Immoprêt.
IMMOPRET BIEN IMPLANTE DANS LES REGIONS NORD ET OUEST
Dans la région Nord, Immoprêt a accompagné plus de 6 900 familles dans le financement de leur projet immobilier. En 2012, l’acquéreur est âgé de 34 ans en moyenne et bénéficie d’un revenu de 2 482 € pour un emprunt de 140 816 € sur une durée moyenne de 253 mois avec un apport d’environ 22 200 €. Les primo-accédants qui représentent plus de deux tiers des familles accompagnées par Immoprêt sur la région Nord (4 974 en 2012) investissent dans leur premier bien immobilier plus jeunes (32 ans en moyenne) avec un revenu moyen moins élevé (1 976 € net par mois) que les autres acquéreurs. Pour le financement de leur achat, ils empruntent moins (131 603 € en moyenne) avec moins d’apport moyen (18 571 € en 2012) sur une durée plus longue (268 mois en moyenne).
La région Ouest est le deuxième secteur où Immoprêt accompagne le plus de familles dans leur accession à la propriété, soit 3 706 dossiers en 2012, dont 2 707 primo-accédants. Dans cette zone, l’âge moyen pour l’acquisition d’un bien immobilier est légèrement plus élevé qu’ailleurs : 36 ans en moyenne et 35 ans pour les primo-accédants. L’apport et l’emprunt moyen sont également plus élevés : jusqu’à 149 535 € d’emprunt sur 236 mois avec un apport moyen de 28 384 € en 2012.
Les primo-accédants empruntent des sommes quasi similaires (146 540 € en moyenne) sur une durée plus longue (247 mois en moyenne) avec un apport moyen de 26 233 €. Contrairement aux autres régions, les primo-accédants dans le secteur Ouest ont un revenu moyen plus élevé : 2 034 € mensuels.